Type du poème :
Je ne pense jamais, mais le cerveau le fait pour moi
Quand je ne veux pas réfléchir, il me rabache l’émoi
Ce que je ne veux pas, l’égo le tisse en moi
C’est vrai, je ne pense jamais par moi-même ni pour moi
Plutôt la nature qui me force ses exigences.
Je ne pense jamais
Même ma venue en ce monde ne relève pas de moi
Manger, se divertir, se coucher, tout m’est programmé
Je vois ce que tout le monde voit et me trompe avec eux.
Tout ce que j’ai fait, c’est juste par moi que cela s'est fait
Quand je veux repousser ma vanité ou profiter de la vie
Mon intelligence n' y est plus, je deviens pâle
Et ma bouche et mon cerveau imitent le chiffre zéro.
Cependant, je le sais et je lutterai contre cette anomalie
Puisqu’il suffit juste d’admettre la souffrance
Je vais la dompter comme dans l’ébat amoureux
Que pour avoir la joie, il faut se donner la peine.
YÄH
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